Le site BtoBo d'Héliades accueille un nouveau module "à la carte" - Capture d'écran
Comme en février 2012, la situation actuelle de la Grèce n’inquiète pas vraiment Jean Brajon, le directeur général d’Héliades, le tour-opérateur (TO) spécialiste de la destination.
Malgré la risque d’une désaffection des touristes et l’hypothèse de plus en plus crédible d’un retour à la drachme, il maintient son objectif de 100 000 clients pour 2012.
"On constate un fort recul de la fréquentation sur Athènes, la Grèce continentale et Chypre, concède-il simplement. Mais les îles s’en sortent bien et nos prévisions pour l’été sont à peu près équivalentes à celles que nous faisions l’an dernier à la même époque."
Malgré la risque d’une désaffection des touristes et l’hypothèse de plus en plus crédible d’un retour à la drachme, il maintient son objectif de 100 000 clients pour 2012.
"On constate un fort recul de la fréquentation sur Athènes, la Grèce continentale et Chypre, concède-il simplement. Mais les îles s’en sortent bien et nos prévisions pour l’été sont à peu près équivalentes à celles que nous faisions l’an dernier à la même époque."
Avec l’euro, la Grèce est devenue une destination chère
Quant à la sortie de l’Euro, selon lui, d’une part cela ne se fera pas comme ça, du jour au lendemain, et d’autre part, cela redonnera vite de la compétitivité à la destination.
"Comme l’Espagne ou le Portugal, rappelle-t-il au passage, l’euro avait fait de la Grèce une destination trop chère face à la concurrence de pays tels que la Tunisie ou le Maroc."
Dans ces conditions, alors que le marché reste frileux, pourquoi ne pas être offensif ?
En particulier dans les ventes « à la carte », qui ont représenté 18 % du chiffre d’affaires 2011, et sur le site B2B, qui pèse désormais 20 % des ventes et 18 % des pax.
D’où le lancement du nouveau module « à la carte » du site BtoB, qu’il présentait hier dans les salons de l’hôtel Raphaël.
"Comme l’Espagne ou le Portugal, rappelle-t-il au passage, l’euro avait fait de la Grèce une destination trop chère face à la concurrence de pays tels que la Tunisie ou le Maroc."
Dans ces conditions, alors que le marché reste frileux, pourquoi ne pas être offensif ?
En particulier dans les ventes « à la carte », qui ont représenté 18 % du chiffre d’affaires 2011, et sur le site B2B, qui pèse désormais 20 % des ventes et 18 % des pax.
D’où le lancement du nouveau module « à la carte » du site BtoB, qu’il présentait hier dans les salons de l’hôtel Raphaël.
Les agences font 80 % des ventes « à la carte »
Jean Brajon est le directeur général d’Héliades - Photo DR
Sachant que 80 % des ventes « à la carte » sont réalisées par les agences, l’idée de leur fournir un outil souple et performant coule de source.
"Nous voulions leur offrir un moyen de répondre efficacement à la concurrence des sites comme Booking.com ou Go Voyages, expliquait Jean Brajon en soulignant le travers chronophage des ventes « à la carte. Avec ce nouveau module, directement connecté sur notre inventaire, les agences peuvent concevoir rapidement un séjour complexe, avec un seul fournisseur pour l’ensemble des prestations de leurs clients."
Partant de « périples » pré-établis, le vendeur peut étoffer à la nuitée près le squelette proposé, en modifiant l’hébergement, le type de chambre et la durée du séjour.
À la convenance de son client, il peut aussi ajouter des excursions, suggérer les transferts adéquats et proposer des vols charter ou GDS.
À chaque étape, le vendeur garde la maitrise du produit pour éviter les incohérences de programme, tandis que le système répercute automatiquement les modifications de dates et les ajustements tarifaires pour établir finalement un devis presqu’aussi précis qu’une facture, mais sans les tarifs par prestations bien sûr.
Et la confirmation presqu’immédiate… puisqu’elle émane directement de l’inventaire même du TO.
"Nous voulions leur offrir un moyen de répondre efficacement à la concurrence des sites comme Booking.com ou Go Voyages, expliquait Jean Brajon en soulignant le travers chronophage des ventes « à la carte. Avec ce nouveau module, directement connecté sur notre inventaire, les agences peuvent concevoir rapidement un séjour complexe, avec un seul fournisseur pour l’ensemble des prestations de leurs clients."
Partant de « périples » pré-établis, le vendeur peut étoffer à la nuitée près le squelette proposé, en modifiant l’hébergement, le type de chambre et la durée du séjour.
À la convenance de son client, il peut aussi ajouter des excursions, suggérer les transferts adéquats et proposer des vols charter ou GDS.
À chaque étape, le vendeur garde la maitrise du produit pour éviter les incohérences de programme, tandis que le système répercute automatiquement les modifications de dates et les ajustements tarifaires pour établir finalement un devis presqu’aussi précis qu’une facture, mais sans les tarifs par prestations bien sûr.
Et la confirmation presqu’immédiate… puisqu’elle émane directement de l’inventaire même du TO.
Pas de frais de dossier si la vente est exclusivement réalisée par internet
"Pour le moment, précise Jean Brajon, nous ne proposons surtout des séjours inter-îles, mais à terme nous allons enrichir l’offre avec les autotours et les locations."
À terme, le module « à la carte », ne remplacera pas le site package B2B.
En revanche, dans un second temps, prévient le directeur général d’Héliades, "nous allons ajouter un système de réservations de vols secs, charter, GDS et « low cost » qui proposera également un service de ventes additionnelles."
"Déconstruire les packages, c’est tendance aujourd’hui, conclut-il, alors que son équipe commerciale arpente déjà le terrain pour annoncer la bonne nouvelle. Il fallait bien répondre à la demande convergente des vendeurs, des chefs d’agences et des clients."
En phase de test depuis le 15 mars 2012, le nouveau module n’a enregistré que 15 dossiers pour le moment, mais la progression régulière des ventes sur son site B2B rassure le TO.
En 2013, il vise 30 % de son chiffre d’affaires via internet, dont 5 % sur le seul segment « à la carte ».
Et comme il faut toujours mettre un peu d’huile dans les rouages, le TO ne prendra aucun frais de dossier lorsque les ventes auront été entièrement réalisées sur le site…
Un point non négligeable quand on ne sait pas encore à quelle sauce les impôts 2012 mangeront les entreprises.
À terme, le module « à la carte », ne remplacera pas le site package B2B.
En revanche, dans un second temps, prévient le directeur général d’Héliades, "nous allons ajouter un système de réservations de vols secs, charter, GDS et « low cost » qui proposera également un service de ventes additionnelles."
"Déconstruire les packages, c’est tendance aujourd’hui, conclut-il, alors que son équipe commerciale arpente déjà le terrain pour annoncer la bonne nouvelle. Il fallait bien répondre à la demande convergente des vendeurs, des chefs d’agences et des clients."
En phase de test depuis le 15 mars 2012, le nouveau module n’a enregistré que 15 dossiers pour le moment, mais la progression régulière des ventes sur son site B2B rassure le TO.
En 2013, il vise 30 % de son chiffre d’affaires via internet, dont 5 % sur le seul segment « à la carte ».
Et comme il faut toujours mettre un peu d’huile dans les rouages, le TO ne prendra aucun frais de dossier lorsque les ventes auront été entièrement réalisées sur le site…
Un point non négligeable quand on ne sait pas encore à quelle sauce les impôts 2012 mangeront les entreprises.